Sur les marches de l´église Santo Tomas (Chichicastenango, Guatemala), cette femme maya Ouiché prie pour le dieu des conquérants européens sans oublier complètement les croyances originelles de son peuple.

Une femme Maya Quiché, en costume traditionnel, s'est agenouillée sur les marches du parvis de l'église consacrée à Santo Tomás, à Chichicastenango, au Guatemala. Ce temple est un lieu vénéré des indigènes qui s'y rencontrent, principalement les jeudis et les dimanches, jours de marché, afin d'y rendre un hommage émouvant à leurs dieux. Le clergé a accepté, depuis longtemps, cette utilisation de l'église dans un but qui n'a rien de commun avec le rituel catholique. Les prières en langue indienne se succèdent les unes aux autres. Pendant la cérémonie, les indigènes brûlent du copal, allument des bougies et répandent des pétales de fleurs. Le rite est dirigé par un chiman ou prêtre indigène qui a fait de l'église de son village un véritable sanctuaire de la religion maya. La nef se divise en trois secteurs. Dans le premier, situé près de la table de communion, le chiman invoque les grands personnages de son pays. Dans la partie centrale, il s'adresse au Dieu du Monde. Le troisième secteur, proche de la porte principale, est moins spécifique que les deux premiers. Le prêtre indien peut y prier n'importe quelle divinité. - 1977

Récolte dans les champs de blé dans la zone entre Quezaltenango et Chichicastenango. La culture du sol est d'une importance sacrée pour les Indiens. Les cultures s'étendent partout où le sol est fertile et où les conditions climatiques sont favorables. Entre-temps, les indigènes se sont toujours limités à une utilisation minimale du sol, puisqu'il est censé être propice à l'alimentation et non à l'enrichissement. Une culture intensive serait contraire au respect que l'on doit porter à la terre. - 1977

Une femme indienne de La Antigua est assise à son métier à tisser. Les tissus ainsi produits varient considérablement en couleurs et en motifs d'une région à l'autre, et même d'un village à l'autre. Cette particularité, que l'on retrouve dans toutes les républiques indiennes du continent, est due au fait que le vêtement est une marque d'origine pour les indigènes. Il permet de se distinguer des autres et exprime l'attachement au lieu d'origine. - 1977

Les vêtements que portent les Indiennes du Guatemala comprennent des éléments essentiels tels que les chemises, les blouses connues sous le nom de huipiles, les jupes, les ceintures et les rubans pour la tête dont les couleurs et les décorations varient considérablement d'une région à l'autre, voire d'un village à l'autre du pays. Ce phénomène, commun à toutes les républiques indiennes du continent, est dû au fait que, pour les autochtones, le vêtement est un facteur d’identification sociale. Il permet à celui qui le porte de se distinguer des autres et d'être rattaché à son lieu d'origine. - 1977

Les habitants de Chichicastenango appartiennent au groupe ethnique indigène Quiché. Le cimetière du village vaut la peine d'être vu et est populairement connu comme le "cimetière des couleurs". Les couleurs symbolisent différents aspects : Le blanc symbolise la perte des parents, le jaune est utilisé lors du décès d'un vieil homme, et le bleu lors du décès d'une mère. - 1977

Un chargement de poteries est transporté pour être vendu sur le marché de Chichicastenango. - 1972

Une jeune femme maya quiché au marché de Chichicastenango. - 1972

Au marché de Chichicastenango. Les fruits et légumes sont toujours pesés avec une simple balance manuelle. - 1977

Fille indienne dans le marché de Chichicastenango. Les indigènes de ce pays, qui constituent près de la moitié de la population totale, vivent principalement dans les régions montagneuses. Ils se divisent en six groupes ethniques principaux, chacun d'entre eux comprenant un certain nombre de sous-groupes. La plupart de ces Indiens sont des descendants des Mayas précolombiens, dont ils ont hérité de nombreuses traditions, que ce soit dans le travail quotidien, la forme sociale, les croyances ou l'artisanat. - 1977

Des poteries, des chaises en bois et des coffres en bois décorés sont proposées à la vente au marché dominical de Chichicastenango. - 1977

Coin réservé aux potiers sur le marché dominical de Chichicastenango, au Guatemala. Cette foire permet aux habitants d'acheter ou de vendre les produits du sol et de l'artisanat. La femme indienne examine longuement les objets qu'elle a décidé d'acquérir. - 1977

Vendeuses Mayas de tortillas (galettes faites de farine de maïs) à Chichicastenango, au Guatemala. Le marché commence très tôt le matin. Des cuisines ambulantes sont fréquentées par ceux qui ont souvent parcourus d'énormes distances pour se rendre à la foire. - 1977

Une mère avec son enfant, prise au marché du dimanche à Chichicastenango. Suivant l'exemple de leurs ancêtres précolombiens, les femmes mayas portent le plus jeune enfant de la famille sur leur dos. Il accompagne sa mère dans toutes ses promenades. Ainsi, il participe à tous les événements de la vie quotidienne à l'âge le plus tendre. - 1977

Chichicastenango était un important centre religieux et politique des Indiens Quiché. Les conquérants espagnols ont détruit l'ancien temple maya et ont construit l'église de Santo Tomás sur sa base (photo). Aujourd'hui encore, l'église est utilisée par les chamans et les guérisseurs mayas (curanderos) qui allument de l'encens et des bougies sur le sol, soufflent de l'alcool dessus et font des offrandes florales. Les 18 marches de l'escalier, qui proviennent peut-être encore de l'ancien temple maya, correspondent aux mois du calendrier maya. - 1977

Le principal festival de Chichicastenango est célébré chaque 21 décembre, lors du solstice d'hiver, en l'honneur de saint Thomas l'apôtre. Cependant, le calendrier quiché étant basé sur des événements astronomiques liés au soleil, il est possible que la fête ait appartenu à l'origine au culte d'une divinité maya. Les fêtes traditionnelles indigènes ont survécu aux influences de la religion catholique. Mais de nombreux éléments ont été adoptés du catholicisme. Ainsi, chaque village des plateaux a son ou ses saints patrons, dont la fête est célébrée en grande pompe. L'ensemble de la population participe à la procession. - 1977

Chichicastenango était un important centre religieux et politique des Indiens Quiché. Les conquérants espagnols ont détruit l'ancien temple maya et ont construit l'église de Santo Tomás sur sa base (photo). Aujourd'hui encore, l'église est utilisée par les chamans et les guérisseurs mayas (curanderos) qui allument de l'encens et des bougies sur le sol, soufflent de l'alcool dessus et font des offrandes florales. - 1972

Sur les marches devant l'église Santo Tomás à Chichicastenango. - 1977

Une famille s'agenouille devant les marches de l'église Santo Tomás à Chichicastenango.

L'église du Calvaire occupe, à Chichicastenango, l'autre extrémité d'une vaste place dominée par le temple élevé à Santo Tomas. C'est sur cette place que se tient, deux fois par semaine, le jeudi et le dimanche, un marché auquel participent des milliers d'Indiens de la région. Cette feria est devenue une véritable attraction touristique. L'escalier de l'église du Calvaire, à l'exemple de celui du temple de Santo Tomás, est un lieu d'offrandes où les indigènes aiment à se réunir. Ils y brûlent des morceaux de copal et y récitent des prières à l'adresse de leurs dieux. - 1977

Une femme Maya Quiché sur les marches de l'église du Calvaire. Elle brûle des morceaux de copal et prie ses dieux. - 1977

Sur les escaliers de l'église du Calvaire, on dépose les offrandes votives. Ils brûlent des morceaux de copal et prient leurs dieux. - 1977

Une femme Maya Quiché sur les marches de l'église du Calvaire. Elle brûle des morceaux de copal et prie ses dieux. - 1972

Une femme Maya Quiché sur les marches de l'église du Calvaire. Elle prie ses dieux. - 1977

Non loin de Chichicastenango, au sommet d'une colline qui domine la localité, se trouve un lieu de culte très fréquenté par les Mayas Quichés de la région. On y voit une idole en pierre volcanique, anthropomorphe, connue dans le pays sous le nom de Pascuala Abaj, accompagnée de quelques croix également en pierre, qui témoignent d'une influence marquée du christianisme sur la religion des indigènes. Les Indiens se rendent fréquemment à cet endroit afin d'y vénérer leurs dieux auxquels ils offrent des bougies, des morceaux de copal, des pétales de fleurs et des aiguilles de pin. Ils prononcent des prières à l'adresse du Dieu du Monde et sacrifient parfois un poulet ou un dindon, jetant le sang de ces animaux en direction des quatre points cardinaux. On retrouve des lieux de culte identiques dans les endroits retirés de la zone montagneuse ou de la jungle tropicale du Guatemala, là où se dresse une stèle datant de l'époque précolombienne. - 1977

Santo Tomás est le patron du célèbre village indien de Chichicastenango, au Guatemala. Les fêtes indigènes des anciens temps ont subi l'influence plus ou moins profonde de la religion catholique à laquelle elles ont emprunté de nombreux éléments. C'est ainsi que chaque village des hauts-plateaux a son patron ou sa patronne dont le jour est célébré avec faste. La procession est suivie par une foule fervente. - 1977

L'un des personnages les plus importants et les plus estimés d'une procession à Chichicastenango, au Guatemala. C'est le principal ou chef religieux de la communauté, qui dirige toutes les cérémonies et les rites célébrés par les membres de son groupe. On le connaît aussi sous le nom d'anciano ou de pasado (ancien). Pour arriver à occuper ce poste envié, il a dû exercer, sa vie durant, les fonctions les plus diverses, se consacrant successivement à l'église et aux objets de culte, organisant les processions et servant le saint patron de son village. Le principal est un homme respecté qui agit de concert avec le chiman ou prêtre indigène de la collectivité. L'un et l'autre sont les défenseurs les plus fidèles de la tradition. Ils cherchent aussi, par leur exemple, à maintenir l'équilibre et à sauvegarder la morale qui règnent au sein de leur groupe. Le principal est généralement issu d'une famille assez aisée, ce qui n'est pas obligatoirement le cas de ses aides les plus proches. Pourtant, les uns et les autres s'efforcent d'accomplir des tâches qui visent au développement matériel et spirituel des représentants de leur clan. - 1977

Le 21 décembre, les indigènes de Chichicastenango célèbrent le saint patron de leur beau village guatémaltèque, Santo Tomás. Un ostensoir est également porté lors de la procession. - 1977

Le 21 décembre, à Chichicastenango, les indigènes célèbrent le jour de Santo Tomás, patron de ce beau village guatémaltèque. Le marimba, xylophone d'origine africaine, que l'on trouve dans la plupart des localités, a vraisemblablement été introduit en Amérique Centrale durant l'esclavage. Mais il n'a pas été sans subir, au cours du temps, des modifications importantes tant en ce qui concerne sa forme que ses dimensions. C'est un instrument volumineux qui compte plusieurs dizaines de touches en bois, chacune d'elles étant pourvue d'une caisse de résonance. Deux ou trois indigènes se tiennent debout, devant ce clavier, sur lequel ils frappent au moyen de petits bâtons. Dans de nombreuses fêtes populaires, ils sont encore accompagnés de joueurs d'instruments à vent tels que des saxophones, des trompettes et des trombones. Ces derniers, venus d'Europe, ont été aussitôt adoptés par les autochtones. - 1977

Le principal festival de Chichicastenango est célébré chaque 21 décembre, lors du solstice d'hiver, en l'honneur de saint Thomas l'apôtre. Les danseurs masqués sont considérés comme une imitation de l'envahisseur espagnol des temps passés. - 1972

Le principal festival de Chichicastenango est célébré chaque 21 décembre, lors du solstice d'hiver, en l'honneur de saint Thomas l'apôtre. Les danseurs masqués sont considérés comme une imitation de l'envahisseur espagnol des temps passés. - 1977

Le principal festival de Chichicastenango est célébré chaque 21 décembre, lors du solstice d'hiver, en l'honneur de saint Thomas l'apôtre. Pendant toute la période précolombienne, les Indiens ne connaissaient que deux types d'instruments de musique, les tambours et les instruments à vent (flûtes, trompettes, sifflets et ocarinas) faits de tiges de canne, de bambou ou d'argile. - 1977

Le principal festival de Chichicastenango est célébré chaque 21 décembre, lors du solstice d'hiver, en l'honneur de saint Thomas l'apôtre. Pendant toute la période précolombienne, les Indiens ne connaissaient que deux types d'instruments de musique, les tambours et les instruments à vent (flûtes, trompettes, sifflets et ocarinas) faits de tiges de canne, de bambou ou d'argile. Les instruments en cuivre tels que les trompettes, les trombones, les saxophones et les cors ont rapidement été adoptés par les indigènes des conquistadors espagnols. L'utilisation d'instruments de musique étrangers et l'adoption d'un style de musique étranger ont entraîné des changements notables dans le folklore des autochtones. - 1977

La fête du saint patron de Chichicastenango est un événement religieux et culturel important à Chichicastenango, une ville située sur les hauts plateaux du Guatemala. Elle a lieu chaque année en l'honneur de Saint Thomas (Santo Tomás). Cette fête est généralement célébrée du 13 au 21 décembre et combine des rituels catholiques et indigènes mayas.

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